Accroissement gingival d'origine médicamenteuse
Généralités :
accroissement chronique, rare
plus
fréquent chez l'enfant et le sujet masculin
Médicaments inducteurs :
anticonvulsivants (phénytoïne surtout)
antihypertenseurs (inhibiteurs calciques : nifédipine,
vérapamil, amlodipine, nicardipine...),
immunosuppresseurs (ciclosporine 30%, tacrolimus, sirolimus,
chez les patients greffés d'organe)
Autres facteurs favorisants :
Diabète, maladie de Crohn, VIH, hémopathies, anémie, dysthyroïdie,
port de prothèse dentaire inadaptée, carences (vit C)
Consommation d’alcool ou
tabac et mauvaise hygiène bucco-dentaire
Clinique :
Atteinte le plus souvent diffuse, prédominant sur la gencive
antérieure (versant vestibulaire)
Apparition après 1-3 mois de traitement, puis augmentation
progressive, non lié à la dose
Indolore
Complications :
prolifération bactérienne et l'accumulation de plaque de
dentaire responsable de gingivite ou parodontite auto-entretenant
l'augmentation tissulaire gingivale
perte osseuse et déchaussement dentaire
Traitement :
suivi odontologique régulier avec hygiène buccodentaire
discuter changement de classe thérapeutique
gingivectomie à la lame froide avec gingivoplastie ou
destruction par laser CO2 (en cas d'échec et gène fonctionnelle majeure)