Acétate de cyprotérone

Présentation

Acétate de Cyprotérone 50mg / 100 mg / Androcur® 50mg


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Acétate de Cyprotérone – informations pour les patients

(Androcur®)

 

Présentation

  • Nom commercial : Androcur®
  • Formes disponibles : comprimés à 50 mg ou 100 mg
  • Prix indicatif : environ 8 € la boîte de 20 comprimés à 50 mg
  • Médicament de Liste I : délivrance uniquement sur ordonnance.
  • Une attestation d’information sur le risque de méningiome doit être remplie et co-signée chaque année pour renouveler le traitement.

 

Classe thérapeutique

  • Progestatif de synthèse
  • Antiandrogène et antigonadotrope

 

Indication principale en dermatologie

  • Hirsutisme féminin majeur (pilosité excessive), non tumoral (ex. syndrome des ovaires polykystiques, hirsutisme idiopathique),
  • Lorsqu’il entraîne un retentissement important sur la vie psychologique et sociale.

 

Posologie habituelle

Chez la femme en période d’activité génitale

  • Début de traitement :
    • Du 1er au 20e jour du cycle : 50 mg/jour, associé à un estrogène (estradiol ou valérate d’estradiol, par voie orale ou cutanée).
    • Du 21e au 28e jour du cycle : arrêt du traitement.
    • Associer une contraception complémentaire (locale) pendant les 2 premiers cycles.
  • Entretien :
    • 50 mg/jour (1 comprimé) ou 25 mg/jour (½ comprimé) selon l’évolution.
    • Toujours associé à un estrogène pendant les 20 jours de prise.

Après la ménopause

  • ½ à 1 comprimé par jour, 20 jours sur 28, de préférence associé à une estrogénothérapie substitutive.

Pas recommandé avant la fin de la puberté.

 

Contre-indications

L’acétate de cyprotérone ne doit pas être utilisé en cas de :

  • Grossesse ou allaitement.
  • Antécédent ou présence de méningiome.
  • Maladie du foie sévère, tumeurs hépatiques.
  • Antécédents de thrombose (phlébite, embolie pulmonaire, AVC).
  • Dépression chronique sévère.
  • Tuberculose, cachexie.
  • Certaines maladies héréditaires (syndrome de Dubin-Johnson, Rotor, anémie falciforme).

 

Interactions médicamenteuses

  • Millepertuis, certains antiépileptiques (carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital…),
  • Bosentan, pérampanel, certains antiviraux (inhibiteurs de protéases boostés au ritonavir),
  • Ulipristal (contraception d’urgence).

 

Effets secondaires possibles

⚠️ Les effets indésirables les plus importants :

  • Méningiome : risque augmenté avec la dose et la durée du traitement.
  • Atteintes du foie (toxicité, tumeurs bénignes ou malignes).
  • Thromboses et embolies (caillots dans les veines ou les artères).
  • Troubles gynécologiques : règles irrégulières, inhibition de l’ovulation, tension mammaire.
  • Autres effets possibles : céphalées, migraines, variation de poids, baisse ou augmentation de la libido, humeur dépressive, fatigue, éruptions cutanées.

 

Surveillance médicale

Avant le traitement

  • IRM cérébrale : recherche de méningiome.
  • Bilan hépatique.

Pendant le traitement

  • IRM cérébrale : pendant les 5 premières années, puis tous les 2 ans.
  • Surveillance du foie : bilans sanguins (enzymes hépatiques), surtout en cas de symptômes (jaunisse, fatigue, douleurs abdominales).
  • Suivi gynécologique et contrôle de la pression artérielle réguliers.
  • Surveillance accrue en cas de diabète ou d’affection hépatique chronique.

 

Grossesse et allaitement

  • Contre-indiqué pendant la grossesse.
  • Éviter pendant l’allaitement.

 

Conduite en cas d’effets indésirables graves

Arrêter le traitement et consulter immédiatement si :

  • Jaunisse, forte augmentation des transaminases.
  • Troubles visuels soudains.
  • Phlébite, embolie pulmonaire, AVC.
  • Céphalées intenses inhabituelles.
  • Diagnostic de méningiome (prise en charge neurochirurgicale).

 

Points clés pour le patient

  • L’acétate de cyprotérone est un traitement efficace de l’hirsutisme sévère, mais il comporte des risques importants (méningiome, foie, caillots sanguins).
  • Une surveillance médicale stricte est obligatoire (IRM cérébrale, bilans sanguins, suivi gynécologique).
  • Bien respecter les posologies et l’association avec un estrogène si en période d’activité génitale.
  • Ne pas interrompre ou modifier le traitement sans avis médical.