Généralités sur les maladies auto-inflammatoires
Maladies dans lesquelles l'immunité innée joue le rôle
principal (PNN, monocytes, macrophages)
Signes positifs : début il y a plus de 6 mois, épisode récurrents (fièvre), symptômes
associés (peau muqueuse, système musculosquelettique, tube digestif), syndrome inflammatoire
biologique en crise
Signes négatifs : pas d'infection, de néoplasie, d'auto-
immunité
Penser à : faire un arbre généalogique jusqu'au 4 grands
parents, pister une co-sanguinité, anamnèse depuis la naissance et concernant les parents,
recherche de signes spécifiques (biopsie peau) : aphtose/ urticaire/ livedo/ chondrite, exiger une CRP en crise, EPP (hypogammaglobulinémie?),
hémogramme (cytopénie, anémie, macrocytose?), penser à la colchicine et l'observance,
suivi biologique (CRP, BU…)
Fièvres récurrentes auto-inflammatoires :
Fièvre méditerranéenne
familiale (FMF) : voir fiche maladie
Déficit en mévalonate kinase (MKD) : voir fiche maladie
Syndrome périodique lié au
récepteur du TNF (TRAPS) : voir fiche maladie
Syndrome PFAPA : voir fiche maladie
Cryopyrinopathies (CAPS)
Généralités sur les syndromes périodiques associés à la cryopyrine (CAPS)
3 entités :
- Urticaire familiale au froid ou Syndrome Auto-inflammatoire
Familial au Froid (FCAS) : la plus bénigne
- Syndrome de Muckle- Wells (MWS) : phénotype intermédiaire
- Syndrome Neurologique Cutané Articulaire Infantile
Chronique (CINCA) ou Maladie Inflammatoire Multisytémique à début Néonatal
(NOMID) : la plus grave
Maladie génétique à
transmission autosomique dominante (mutation "de novo" possibles)
Mutation du gène NLRP3 (=CIAS1) sur le chromosome 1, codant pour la
cryopyrine (gain de fonction) induisant la formation d'un inflammasome
hyper-actif avec production d'IL-1 excessive